jueves, enero 21, 2010

Cowboys and angels

Sobre la eterna llama de la esperanza en el amor y el desencanto fruto del cambiante capricho de la condición humana.

El amor es cual pájaro rebelde
al que nadie es capaz de domar
Nuestros ruegos a nada van a parar,
si lo que a él se le antoja es rehusar.

Amenazas y súplicas nada valdrán.
Aquel hombre persuade; éste otro se calla.
Y es a éste, al que nada dice,
al que quiero y mi corazón prefiere

el amor, el amor...
El amor es como un niño gitano
que jamás supo de nada que sea la ley
¿Que tú no me amas? ¡Yo sí te amo!
Y si yo te amo... ¡Mejor será que del amor te guardes!
El pájaro que prender hubiste creído
batió sus alas y se alejó de ti...
Aunque distante quede tu amor, puedes esperar su regreso
¡Cuando menos lo esperas, a tu lado estará!
Y en torno tuyo, raudo y veloz, volará
Ahora bien, y ahora se va... para retornar
Te figuras tenerlo, pero te esquiva;
crees zafarte y él es tu dueño.



"Quand je vous aimerai?
Ma foi, je ne sais pas,
Peut-être jamais, peut-être demain.
Mais pas aujourd'hui, c'est certain
L'amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser,
et c'est bien en vain qu'on l'appelle,
s'il lui convient de refuser.
Rien n'y fait, menace ou prière,
l'un parle bien, l'autre se tait:
Et c'est l'autre que je préfère,
Il n'a rien dit mais il me plaît.
L'amour! L'amour! L'amour! L'amour!
L'amour est enfant de Bohème,
il n'a jamais, jamais connu de loi;
si tu ne m'aimes pas, je t'aime:
si je t'aime, prends garde à toi!
Si tu ne m’aimes pas,
Si tu ne m’aimes pas, je t’aime!
Mais, si je t’aime,
Si je t’aime, prends garde à toi!
Si tu ne m’aimes pas,
Si tu ne m’aimes pas, je t’aime!
Mais, si je t’aime,
Si je t’aime, prends garde à toi!
L'oiseau que tu croyais surprendre
battit de l'aile et s'envola ...
l'amour est loin, tu peux l'attendre;
tu ne l'attends plus, il est là!
Tout autour de toi, vite, vite,
il vient, s'en va, puis il revient ...
tu crois le tenir, il t'évite,
tu crois l'éviter, il te tient.
L'amour! L'amour! L'amour! L'amour!
L'amour est enfant de Bohème,
il n'a jamais, jamais connu de loi;
si tu ne m'aimes pas, je t'aime:
si je t'aime, prends garde à toi!"


"Habanera" Carmen de G. Bizet